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Les différences entre le marketing B2B et B2C

Une tablette sur un bureau en bois affiche un schéma de plan marketing avec des éléments tels que la publicité, la promotion, le marketing direct et la promotion des ventes. À proximité se trouvent un ordinateur portable, une souris, des notes autocollantes et un stylo. Le plan met en évidence les différences entre les stratégies marketing B2B et B2C pour plus de clarté.

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Les différences entre le marketing B2B et B2C

Le marketing B2B (business-to-business) et B2C (business-to-consumer) présentent des différences notables en termes de cibles visées, de motivations d’achat, de cycles de vente et de stratégies de contenu. Comprendre ces spécificités est essentiel pour adapter son approche et optimiser ses résultats, que l’on s’adresse à des entreprises ou à des particuliers.

Les cibles et les motivations

En B2B, le processus d’achat implique généralement plusieurs intervenants avec des rôles distincts. On retrouve notamment les utilisateurs finaux du produit ou service, les conseillers techniques qui évaluent les solutions, les prescripteurs qui recommandent un fournisseur, les filtres qui transmettent les informations, les décideurs qui valident l’achat et enfin les acheteurs qui passent la commande.

Cette multiplicité des parties prenantes complexifie le parcours d’achat et allonge le cycle de vente. Il est donc nécessaire pour les entreprises B2B de comprendre les motivations et les critères de décision de chacun de ces rôles pour adapter leur approche commerciale en conséquence.

Des motivations d’achat distinctes

Alors qu’en B2C les motivations d’achat sont souvent d’ordre émotionnel ou hédoniste (plaisir, statut, simplicité…), en B2B les décisions d’achat reposent davantage sur des critères rationnels et économiques.

Les acheteurs B2B cherchent avant tout à augmenter leur chiffre d’affaires, améliorer leur productivité ou leur rentabilité. Leurs décisions sont mûrement réfléchies car elles engagent généralement des budgets conséquents et ont un impact sur la performance de leur entreprise. Les arguments mis en avant sont donc plus techniques et factuels qu’en B2C.

Les cycles d’achat

Un parcours client à étapes multiples en B2B

Le cycle d’achat en B2B se caractérise par un processus long et complexe, ponctué d’étapes clés. Les sociétés acquéreuses continuent de s’informer sur les produits qu’elles utilisent, même après l’achat.

Le parcours client type comprend une phase de sensibilisation au besoin, puis une recherche active de solutions. S’ensuit une évaluation approfondie des différentes options, souvent au travers de démonstrations et de preuves de concept. La négociation contractuelle et commerciale précède enfin la décision finale et l’achat. Mais la relation ne s’arrête pas là, puisqu’il faut ensuite déployer la solution, former les utilisateurs et assurer un suivi dans la durée.

Chaque étape doit faire l’objet d’une attention de la part des fournisseurs B2B pour convaincre le client et l’accompagner vers la décision d’achat.

Des achats plus impulsifs en B2C

A contrario, en B2C, le parcours d’achat est généralement beaucoup plus court et linéaire. Le consommateur passe rapidement de la reconnaissance d’un besoin à la recherche d’informations, puis à l’évaluation des alternatives pour aboutir à la décision d’achat et au paiement.

La dimension émotionnelle étant prépondérante, les achats d’impulsion sont fréquents, favorisés par des techniques marketing comme les promotions, le packaging attrayant ou les publications sponsorisées sur les réseaux sociaux. Le processus de décision est individuel, même s’il peut être influencé par les avis d’autres consommateurs.

Les contenus marketing

Quatre personnes collaborent autour d'une table recouverte de notes autocollantes et de papiers colorés dans un bureau. Une personne fait des gestes tout en parlant de marketing B2C, et une autre tient une tasse bleue. Des étagères sont visibles en arrière-plan.

Brand content vs content marketing

En B2C, on aura tendance à privilégier ce que l’on appelle le brand content. Le brand content consiste à créer des contenus divertissants centrés sur la marque. C’est-à-dire que la communication se fera essentiellement sur la marque et les valeurs que celle-ci porte. L’objectif est de créer un lien émotionnel fort avec les consommateurs en suscitant des sensations et en provoquant l’adhésion aux valeurs de la marque. Des contenus visuels et accrocheurs comme des vidéos, des photos ou des jeux-concours sont à privilégier.

A contrario, c’est le content marketing qui sera privilégié en B2B. En mettant en place une stratégie de content marketing, on cherche à répondre aux besoins des clients et à les éduquer par l’intermédiaire de contenus de qualité. Le contenu se veut plus informatif et pédagogique, avec une tonalité expert qui contribue à asseoir la crédibilité de l’entreprise et à nourrir une relation de confiance dans la durée. Les contenus plébiscités sont les livres blancs, les études de cas, les articles de blog ou les webinaires.

Des formats et canaux de diffusion spécifiques

Le vocabulaire et les canaux de diffusion des contenus diffèrent également selon qu’on s’adresse à un public B2B ou B2C. Les contenus grand public se doivent d’utiliser un langage simple et accessible à tous, tandis que les contenus B2B peuvent recourir à un lexique plus pointu et spécialisé, en phase avec le secteur d’activité des entreprises ciblées.

En termes de canaux, la promotion des contenus BtoC se fera via les réseaux sociaux grand public (Facebook, Instagram, TikTok…), la publicité média (TV, radio, affichage), le cinéma ou encore le street marketing. Pour les contenus B2B, on préfèrera les réseaux sociaux professionnels comme LinkedIn, la diffusion sur le site web de l’entreprise et le blog, l’emailing, ou la participation à des salons et conférences spécialisés.

Les similitudes entre les 2

L’importance des buyer personas

S’il est indéniable que les approches B2B et B2C présentent de nombreuses différences, on note cependant quelques invariants. C’est le cas de la définition de buyer personas qui reste un prérequis indispensable dans les deux cas.

Un buyer persona est un archétype représentant un client idéal. Il est indispensable pour orienter sa stratégie marketing et créer des contenus qui répondent précisément aux attentes de cette cible. Que l’on vende à des particuliers ou à des entreprises, on commercialise avant tout à des personnes avec leurs propres références et motivations qu’il faut comprendre.

Un besoin croissant de proximité

Aujourd’hui, les professionnels comme les particuliers recherchent une réelle proximité avec les entreprises afin de leur accorder leur confiance. Et c’est dans cette direction que se dirige petit à petit la majorité des entreprises.

Cette tendance de fond s’observe aussi bien en B2B qu’en B2C. Les entreprises cherchent à créer une relation privilégiée avec leurs clients et prospects, en faisant preuve de transparence, en personnalisant les échanges et en adoptant une communication plus informelle. L’essor des réseaux sociaux et les attentes des nouvelles générations accélèrent ce mouvement de rapprochement entre organisations et individus.

 

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