Être célibataire peut parfois sembler être un désavantage en matière d’impôts. Cependant, il existe de nombreuses stratégies pour réduire votre charge fiscale. Que ce soit par le biais d’investissements astucieux ou d’épargne retraite, vous pouvez optimiser votre situation fiscale. Découvrez des méthodes simples et efficaces pour réduire vos impôts en tant que célibataire.
Payez moins d’impôts en investissant dans l’immobilier
En tant que célibataire, vous pouvez profiter de divers dispositifs fiscaux pour réduire vos impôts. Ils sont soumis à des conditions spécifiques. Pour réussir à payer moins d’impôts quand on est célibataire, il est possible de consulter une agence en investissement et optimisation fiscale pour affiner votre stratégie. Cet accompagnement expert vous permet de trouver la solution qui vous convient le mieux.
La loi Pinel est une solution populaire. Elle permet aux particuliers d’investir dans un bien neuf et de le louer pendant une période donnée (6, 9 ou 12 ans). En échange, vous bénéficiez d’une réduction d’impôts maximum qui peut atteindre 21 % du prix d’achat.
Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) offrent des avantages intéressants. Elles permettent d’investir indirectement dans l’immobilier locatif tout en bénéficiant d’une réduction d’impôts. Les SCPI investissent dans des biens éligibles aux dispositifs fiscaux en vigueur comme la loi Pinel ou la loi Malraux. Le déficit foncier permet de déduire de ses revenus imposables les charges liées à un bien immobilier (travaux de réparation, d’entretien, d’amélioration, etc.).
Ceci a pour effet de diminuer son impôt sur le revenu. Ce dispositif est particulièrement intéressant pour les propriétaires de biens anciens qui nécessitent des travaux. La loi Denormandie encourage la rénovation de logements dans des zones dites « tendues » où la demande de location est supérieure à l’offre. En louant son bien rénové pendant une certaine durée, le propriétaire bénéficie d’une réduction d’impôts.
La loi Malraux offre quant à elle une réduction d’impôts qui peut aller jusqu’à 30 % des travaux engagés pour la rénovation de bâtiments historiques. Enfin, le statut de Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP) permet de bénéficier d’un régime fiscal avantageux. En tant que LMNP, vous pouvez en effet amortir votre bien immobilier ainsi que les meubles, ce qui a pour effet de réduire vos impôts sur les revenus locatifs.
L’épargne retraite : un bon plan pour économiser ?
L’épargne retraite est un excellent moyen pour un célibataire de payer moins d’impôts tout en préparant son avenir. Les versements effectués sur un plan d’épargne retraite (PER) sont déductibles du revenu imposable dans la limite d’un plafond annuel. Ceci vous permet de réduire votre assiette et par conséquent le montant de vos taxes tout en mettant de l’argent de côté pour votre retraite.
En 2023, le plafond de déduction fiscale pour les versements sur un PER est de 10 % des revenus professionnels de l’année précédente, avec un maximum de 32 908 euros. Cela permet aux célibataires qui ont des revenus élevés de réaliser des économies d’impôts substantielles. Le PER offre une grande flexibilité. Vous pouvez choisir de faire des versements réguliers ou ponctuels en fonction de votre situation financière. En cas de besoin, il est possible, sous certaines conditions, de débloquer son épargne avant la retraite.
Le mariage ou le PACS pour réduire vos impôts
Lorsqu’une personne seule devient un couple marié ou pacsé, le nombre de parts fiscales passe de 1 à 2, ce qui a pour effet de diminuer le taux d’imposition et par conséquent le montant de l’impôt. Dès la première année de l’union, les conjoints sont soumis à l’obligation de déclarer ensemble leurs revenus. Les recettes du couple sont additionnées puis divisées par le nombre de parts pour obtenir le revenu imposable par part.
Si les revenus des deux conjoints sont inégaux, le mariage peut permettre de réduire les taxes grâce à l’effet de la progressivité de l’impôt. La réduction n’est pas automatique. Si les deux conjoints disposent de recettes élevées et similaires, l’union peut au contraire augmenter le montant de l’impôt à cause du mécanisme de la progressivité. Votre couple doit avoir un écart de revenus conséquent avant que cette solution ne vous profite sur le plan fiscal. Votre partenaire doit gagner moins que vous ou ne pas avoir une source de revenus.
Investissez dans une entreprise
Investir dans une entreprise, notamment dans des sociétés à fort potentiel de croissance, est un excellent moyen de réduire ses impôts tout en soutenant l’économie réelle. Plusieurs dispositifs fiscauxencouragent cet investissement dans les PME. Parmi eux, les Fonds d’Investissement de Proximité (FIP) et les Fonds Communs de Placement dans l’Innovation (FCPI) sont populaires. Ces fonds investissent respectivement dans des PME régionales et dans des entreprises innovantes.
Les versements effectués sur un FIP ou un FCPI permettent de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu égale à 25 % des sommes investies. Ceci dans la limite de 12 000 euros pour une personne seule et de 24 000 euros pour un couple marié ou pacsé. Les placements dans une entreprise présentent un risque de perte en capital et sont bloqués pendant une durée minimale donnée. La réduction d’impôt est conditionnée à la conservation des parts durant au moins 5 ans.
Un autre dispositif intéressant qui vous permet d’optimiser votre fiscalité est l’Investissement Direct au Capital de PME. Ce placement offre une réduction d’impôt sur le revenu égale à 18 % des sommes investies, dans la limite de 50 000 euros pour une personne seule et de 100 000 euros pour un couple. Ces dispositifs sont soumis à des conditions spécifiques qui varient en fonction de votre situation personnelle.
Déclarez vos dépenses professionnelles au réel
Déclarer les frais professionnels au réel est une stratégie efficace pour réduire vos impôts si l’abattement par défaut appliqué par l’administration fiscale ne vous avantage pas. Les dépenses engagées pour l’exercice de votre activité sont déductibles de votre revenu imposable. Plusieurs types de dépenses sont considérés comme des frais professionnels. Il s’agit des frais de déplacement, de formation continue, d’achat de matériel et d’équipement de travail, de repas, etc.
Pour bénéficier de cette déduction, vous devez conserver tous les justificatifs de vos dépenses professionnelles. Ces preuves peuvent prendre la forme de reçus, de factures, de contrats de location, etc. Certaines dépenses ne sont déductibles qu’à hauteur d’un certain pourcentage ou jusqu’à un certain plafond. La déclaration des frais professionnels au réel peut être plus complexe que l’option forfaitaire, mais elle offre en général une économie d’impôt plus importante.